Annecy, ville d'Art, est riche en monuments historiques classés et se découvre au gré de multiples visites.

Le département de la Haute-Savoie a été rattaché à la France en 1860 ( Traité de Turin cédant la Savoie à la France ).

    Souvent envahie par les Français, la Savoie, province dans les Etats sardes, fut annexée par la France au cours de la Révolution française et fit partie du Premier Empire. Ensuite, elle fut rendue au royaume de Piémont-Sardaigne. Mais, en 1860, lorsque les ducs de Savoie devinrent rois d'Italie, la Savoie fut cédée à la France et la population savoyarde approuva cette cession par un plébiscite. Depuis cette époque, la région historique de la Savoie forme deux départements français : la Savoie dont le chef-lieu est Chambéry et la  Haute-Savoie dont le chef-lieu est  Annecy.

Le quai Perrière.

Le quai de Semnoz.

Le canal du Thiou, déversoir naturel du lac d'Annecy, a toujours constitué l'un des éléments les plus attrayants d 'Annecy. Par son régime relativement régulier, par son tracé au cœur de la cité, il lui a procuré une source d'énergie hydraulique constante et un moyen de transport et de liaison avec toutes les rives du lac, et enfin un approvisionnement d'eau inépuisable.

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Annecy est probablement la ville des Alpes du Nord qui a connu l'une des occupations humaines les plus reculées. En effet, les récentes fouilles effectuées par le Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines implanté à Annecy, ont permis de dater de 3 100 ans avant J.C. le village littoral émergé au large d'Annecy-le-Vieux.

Les quais qui longent le Thiou demeurent un lieu privilégié où les artistes se plaisent à venir planter leur chevalet pour peindre la  «Venise savoyarde».

Le quai de l'Isle.

Reflets dans le canal.

Le Palais de L'Isle et le Thiou.

Construit au 12e siècle sur une île naturelle, le palais de l'Isle abritait du 16ème et jusqu'à la Révolution, la prison, le palais de justice et l'atelier monétaire genevois. 

Au 12e siècle, cette ancienne maison forte est le siège de la première seigneurie de la famille de l'Ile.

Acquis par la famille de Genève au 13ème siècle, le Palais de l'Isle devient la résidence de la famille de Monthouz. Dans la première moitié du 14ème siècle, Jean de Monthouz préside aux destinées du Palais comme "Seigneur de l'Isle et de la prison pour le comte". En 1355, il abrite un atelier monétaire qui fonctionnera jusqu'à la fin du 14ème siècle. Ensuite Janus de Savoie rachète le Palais pour l'offrir à son épouse, Hélène de Luxembourg.

Les autorités révolutionnaires en feront les prisons d'Annecy jusqu'en 1864.

Sauvé de justesse de la démolition grâce à son classement comme Monument Historique en 1900, le Palais de l'Isle propose depuis 1986 un parcours à travers l'histoire d'Annecy et de la Savoie ainsi que la découverte des anciennes salles de justice, du logement des geôliers, des cellules des prisonniers et de l'ancienne chapelle. Aujourd'hui le musée de l'histoire d'Annecy y est installé avec le Centre d'Interprétation Urbain de la Ville d'Annecy. 

Reflets dans le Thiou.

Le quai de l'Evêché par une belle journée de septembre.

Quai de l'Evéché fleuri de pétunias.

Quai de l'Evêché.

Reflets...

Reflets dans le Thiou.

Les cygnes sont rois à Annecy. 

Entrée du château d'Annecy.

     Symbole historique d'Annecy, la construction du château a nécessité quatre siècles (du XIIe au XVIe).  La ville a acquis le château en 1953 et l'a restauré avec l'aide des "Monuments Historiques" ce qui a permis d'y installer un musée.

Cour intérieure du château.

  Par la succession de ses logis dont la construction remonte à des époques différentes, la cour intérieure du château reflète les grandes étapes de l'Histoire d'Annecy : de gauche à droite, l'extrémité du logis Nemours, édifié en 1545 par Charlotte d'Orléans, Duchesse de Genevois-Nemours ; le Vieux Logis dont la construction par les Comtes de Genève remonte au 14ème siècle ; le Logis Neuf bâti en 1571, prolonge et termine cette façade. A l'extrémité droite, la Tour et le Logis Perrière qui sont l'oeuvre d'Amédée VIII, premier Duc de Savoie, datent de 1445.

Vue sur les toits du Vieil Annecy.

Les quartiers anciens d'Annecy dont l'origine remonte au 12e s. constituent un ensemble architectural homogène.

Place Notre Dame.

L'église Notre-Dame de Liesse.

L'église Notre-Dame de Liesse est caractérisée par son beau clocher roman légèrement penché et dont la construction ne remonte qu'au 16ème siècle. Cette ancienne collégiale, fondée en 1360 à l'emplacement d'un modeste oratoire, cité dés le 12ème siècle, a eu ses heures de gloire avec ses « grands pardons » qui y attiraient des foules de pèlerins tous les sept ans. Elle a eu l'insigne honneur de recevoir et d'exposer en 1566 le « Saint Suaire » dans lequel, selon la tradition, le Christ avait été enveloppé au moment de son ensevelissement (il est actuellement conservé à Turin).                                                                                                                                     Démolie presque totalement à la Révolution, elle fut reconstruite suivant un plan inverse du précédent en 1845.  L'exécution en fut confiée à l'ingénieur François Justin appartenant à l'administration sarde, gage de confiance pour garantir le respect des règles du néo-classique.  Achevée vers 1855, sa façade néo-classique sarde date donc de cette époque.

Fontaine de la place Notre-Dame.

   A côté de la promenade Louis Lachenal.

A côté de l'île Saint-Joseph.

Au 19ème siècle, Sadi Carnot, jeune ingénieur des Ponts et Chaussées, a conçu le profil des vannes sur le Thiou.

Le canal du Thiou, entre le quai des Cordeliers et le quai des Clarisses.

Cygnes et canards dans le canal.

L'eau limpide du Thiou.

Annecy, capitale de la Haute-Savoie, constitue un site original du fait de la qualité esthétique du paysage et aussi par l'importance des efforts déployés depuis plus de 30 ans par les communes riveraines du lac pour sauvegarder ce patrimoine naturel de toute pollution urbaine ou industrielle.

La porte Perrière.

Percée à travers l'épaisse muraille directement raccordée au château, la porte Perrière a été pendant des siècles la principale porte de la ville.
Orienté en direction de Faverges, Albertville et l'Italie, le faubourg Perrière est placé sous l'étroite surveillance de la haute tour portant le même nom.

L'église Saint-François.

Edifiée au 17ème siècle comme chapelle du premier monastère de la Visitation dit « de la Sainte Source », elle a connu un très brillant passé par les fastes dont elle fut le cadre lors de la béatification puis de la canonisation de Saint François de Sales et de sainte Jeanne de Chantal dont elle abritait les sépultures. Richement dotée par tous les princes d'Europe qui en faisaient un lieu de pèlerinage, elle connut la plus profonde déchéance au moment de la Révolution.
Partiellement démoli, complètement morcelé, ce fut grâce à la ténacité d'un groupe de fidèles que cet ensemble fut racheté à la fin du siècle dernier, puis restauré et ouvert à nouveau au culte en 1923 et enfin acquise par la ville en 1968. Les locaux jouxtant le chœur de ce sanctuaire abritent le « Mémorial Saint-François de Sales » évoquant la vie et l'œuvre de l'ancien évêque de Genève résidant à Annecy (1567-1622).

  La cathédrale Saint-Pierre.

Eglise franciscaine, 16ème siècle, érigée en cathédrale en 1822.  La réforme obligea l'évêque de Genève à se transférer à Annecy en 1535. Diocèse du Mont-Blanc suite à l'annexion française de 1792, rétabli comme diocèse d'Annecy en 1823, la cathédrale remplit également les fonctions de paroisse Saint-Pierre depuis 1965.