JPEG (ou JPG) : Joint Photographic Experts Group.
C'est un format de fichier graphique très répandu qui autorise une compression variable des images pouvant aller jusqu'à un facteur 150 par rapport à l'original. Une forte compression permet d'obtenir des fichiers plus petits et de faire circuler ces images plus rapidement sur Internet... mais plus elles sont compressées, plus elles perdent en qualité.
Le format JPEG est compatible avec tous les navigateurs, comme le Gif, mais il est mieux adapté aux photos que celui-ci, car il gère 16,7 millions de couleurs...(16 777 216 exactement), soit 24 bits par pixel.
PIXEL : condensé de Picture Element. Point élémentaire d'affichage. C'est l'unité de base d'une image électronique ou d'un écran.
GIF : Graphic Interchange Format.
C'est un format comprimé d'images de 256 couleurs maximum, soit 8 bits par pixel, exploitable avec un PC ou un Mac. Il est utilisé sur le Web en raison de son faible encombrement et de ses possibilités de transparence.
GIF animé : le format GIF permet la création d'animations basées sur une séquence d'images auxquelles on peut appliquer des effets et des transformations.
Niveau de qualité de l'image : une image pour le web a une définition de 72 dpi, qui correspond à la définition d'un écran d'ordinateur. Plus la définition est grande, plus l'image est lourde.
DPI : dot per inch / ppp : points par pouce en français (le pouce est une unité de mesure qui équivaut à 2,54 cm). C'est l'unité utilisée pour déterminer la définition d'une image ou photo : on calcule une définition en fonction du nombre de points présents par carré de 2,54 cm de côté. En règle générale, la définition d'un écran d'ordinateur est de 72 dpi alors que celle d'une imprimante est de 300 ou 600 dpi, c'est à dire que les images électroniques ne nécessitent pas une définition supérieure à 72 dpi alors que les images qui vont être imprimées ont une définition d'au moins 300 dpi.
Quelle espérance de vie peut-on attendre des tirages papier ?
Selon une étude menée par le laboratoire Future Laboratory, les
photographies stockées sur un ordinateur ne survivent qu'à deux versions de
Windows (soit deux plantages et réinstallations du système d'exploitation).
Autant dire que la sauvegarde sur un support externe s'avère nécessaire si l'on
ne veut pas perdre l'intégralité de ses clichés. Mais ces supports, eux non
plus, résistent avec peine aux assauts du temps : une dizaine d'années seulement
quand tout va bien pour les CD et DVD gravées.
Une solution de sauvetage
:
Ce problème de stockage fait peur à beaucoup de personnes. La mystérieuse
sphère numérique n'apparaît pas forcément comme un lieu sûr pour la
pérennisation des clichés. La solution ? L'impression, bonne occasion au passage
pour faire le tri dans le lot de photos accumulées sur son disque.
Les croyances font souvent dire que l'impression d'une photo numérique sera
moins résistante qu'une photo argentique. De réels progrès ont néanmoins été
réalisés dans ce domaine. En fait, tout dépend de la qualité du papier (un bon
support limite le jaunissement) et du type d'impression (laser, jet d'encre,
sublimation, numérique…).
"A conserver de préférence..." :
Des tests sont effectués par les fabricants de systèmes d'impression. On
sait que la lumière, l'air, l'humidité et la chaleur sont des éléments qui
réduisent la durée de vie de l'impression. Canon et HP, pour ne citer qu'eux,
assurent une stabilité des images pendant 100 ans au minimum, sous réserve que
les photos soient imprimées sur un papier professionnel et conservées dans
l'obscurité dans un album d'archivage dédié. Mais cette durée est indicative, si
les conditions de conservation sont respectées, elle peut être largement
allongée. Il s'avère en outre nécessaire d'utiliser des papiers de qualité photo
pour retrouver sur ses images l'aspect particulier de la photographie
traditionnelle.
L'impression à sublimation thermique offre quand à elle le luxe d'une couche
plastifiée qui isole les pigments colorés des attaques de l'air, de l'humidité
et même de certains rayons lumineux nocifs.
En résumé, il s'agit d'impression, non offset certes, mais d'impression.
Le temps de la conservation est donc globalement celui d'un livre classique. Les
photos conservées dans l'obscurité, à l'abri de l'obscurité et des températures
élevées, et dans des albums d'archivage de qualité dureront plus longtemps que
les photos exposées à la lumière et à l'air ambiant. C'est-à-dire des dizaines
d'années si vous respectez les précautions de conservation.
Dernière recommandation : si vous souhaitez présenter vos photos, évitez un
éclairage trop puissant et utilisez des cadres en verre (traité contre les
rayons UV).
Et n'oubliez pas... rien n’est fiable à 100 %
Imaginez la scène : vous avez acheté votre ordinateur il y a quelques mois et depuis vous y stockez allégrement vos données. E-mails, photos, musique, vidéos, une bonne partie de votre vie numérique en somme. Puis du jour au lendemain, votre disque dur décide de rendre l’âme pour une raison ou une autre. C’est là toute une partie de vos souvenirs qui partent en fumée à cause d’un composant défectueux. Cette scène, n’importe qui peut la vivre, aussi bien avec un vieux PC, qu’avec une machine récente. L’informatique n’est malheureusement pas fiable à 100 %.
Comment prendre les devants ?
Certains vont vous dire que l’achat d’un disque dur externe de sauvegarde est donc indispensable lorsque l’on s’équipe d’un ordinateur. C’est une simple question de bon sens de se dire que personne n’est à l’abri de ce genre de dysfonctionnement, même les marques les plus fiables peuvent être touchées, le disque dur restant l’une des seules parties mécaniques d’une machine, c’est même souvent l’une des pièces les plus touchées.
Moi, je dis que mieux qu'un disque dur externe, ce sont les copies effectuées sur DVD ou CD... certes, c'est plus long mais plus fiable.