Une cité au cœur d'une lagune située en bordure de la mer Adriatique.
Aux XIe et XIIe siècles, les flottes commerciales de Pise, Gênes et Venise se partagent les routes maritimes qui assurent les liaisons de l'Italie au Proche-Orient. Le développement commercial de Venise s'explique par son alliance avec Byzance et sa domination sur l'Adriatique. Lorsque les Normands, déjà présents à Otrante, cherchent à s'établir en Épire, la République met sans hésiter sa flotte au service de l'empereur Alexis Comnène. Devant Durazzo, les galères de Saint-Marc détruisent les escadres normandes, en partie génoises. En récompense, l'empereur byzantin accorde à Venise un privilège qui lui ouvre toutes grandes les portes de l'Orient (1082).
Sur le quai du Bacino San Marco. Au loin, l'île de San Giorgio Maggiore.
Venise est l'un de ces endroits que tout le monde connaît ... de nom. Même si la réputation de l'endroit a amené le tourisme de masse et ses inconvénients, Venise reste une destination magique.
Venise, capitale de la Vénétie, est construite sur 118 îlots séparés par 177 canaux enjambés par 400 ponts.
Venise est la capitale de la région du Veneto. La ville est
divisée en 6 sestieri (arrondissements) et dirigée par un maire.
Prochain
carnaval de Venise
Le
prochain carnaval de Venise aura lieu
du 14 au 24 février 2009.
Le carnaval de Venise a lieu rituellement durant les 10 jours qui précèdent le mercredi des Cendres. Le Carnaval de Venise 2009 a lieu du samedi 14 au mardi 24 février 2009.
Le carnaval de Venise 2009 reprend les mêmes thèmes et la même organisation qu'en 2008.
6 quartiers donc 6 sens!
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Le plaisir suprême à Venise, c'est de s'y perdre. Aussi, lâchez votre plan de la ville et renoncez aux programmes chronométrés pour flâner au hasard des ruelles, des marchés populaires, des ponts, des palais... Vous en garderez des souvenirs éternels...
Le Grand Canal sépare la ville en deux parties.
Le Pont du Rialto
Le pont du Rialto (1588 - 1591), sous le portique duquel s'alignent de minuscules boutiques, est le prolongement du quartier marchand d'où partit Marco Polo.
Quatre-cents ponts enjambent les canaux de Venise. En plein cœur de cette ville bâtie sur une lagune, se trouve le pont le plus prestigieux, et peut-être même le plus célèbre du monde : le Rialto, édifié en 1591.
Pourtant, sa construction resta très longtemps en suspens. Deux chapiteaux du palais Camerlenghi, côté ouest de la passerelle, racontent la légende de deux Vénétiens qui, comme nombre de leurs contemporains, raillaient l’indécision crasse des édiles de Venise. En guise de châtiment pour leur incrédulité, on raconte qu’un clou aurait transpercé les reins de l’homme, tandis que la femme aurait eu le pubis brûlé par le feu.
Depuis son édification, le Rialto de pierre — symbole de Venise dans le monde entier — enjambe le Canal Grande. Le carrefour politique de Venise se trouvait à San Marco, tandis que, de l’autre côté du pont, Rialto était le quartier d’affaires. Le Canal Grande séparait les deux parties de la ville, mais il en était aussi le trait d’union. C’est par là que transitaient les marchandises entre l’Orient et l’Occident. Construire un pont en cet endroit sensible était une opération délicate.
Des décennies durant, les propositions examinées et étudiées se multiplièrent. Une brochette de prestigieux architectes, dont Andrea Palladio, s’attaquèrent au problème — et échouèrent. En 1584, Venise tenta, pour la dernière fois, de relier les deux parties de la ville et lança un énième concours qui fut remporté par Antonio da Ponte, un haut fonctionnaire vénitien.
Son projet prévoyait une arche unique, de 28 mètres de long de berge à berge, permettant du moins à de petits bateaux de passer en dessous. Afin d’asseoir solidement cette lourde construction en marbre sur le terrain meuble de la lagune, da Ponte se risqua à innover dans la disposition des fondements. Il aménagea sur le pont 24 échoppes en deux rangées.
Le Rialto de da Ponte n’eut pas que des partisans. Mais il ne fait pas de doute qu’il forme avec le Canal Grande un ensemble harmonieux. Cette solution équilibrée a été conçue par un architecte attaché à la tradition architecturale locale.
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, le Rialto resta le seul pont permettant de franchir le Canal Grande à pied sec. Il a survécu aux inondations, aux secousses sismiques, aux quolibets et aux millions de touristes, et il a vieilli avec dignité. Depuis sa construction en 1591, il n’a demandé aucune remise en état importante ; aujourd’hui encore symbole de Venise, il se présente pour ainsi dire comme à ses origines.
Les Palines et en arrière plan, le Pont de Rialto
Place Saint-Marc vers l'Est, avec le campanile.
Le campanile construit en 1392 est d'une hauteur de 99 mètres. En 1902, écroulement et reconstruction à l'identique avec fondations renforcées.
La Basilique Saint-Marc
Plan en croix grecque, forêt de dômes inspirés de Sainte-Sophie de Constantinople : la basilique se veut une porte ouverte sur l'Orient. Inaugurée en 1094 pour abriter le corps de l'évangéliste Marc, rapporté d'Alexandrie en 828, elle n'est alors vêtue que de brique. Puis les Vénitiens l'habillent de marbre et de luxuriantes décorations gothiques, mais sans renoncer à son parfum byzantin. L'or y brille à profusion sur la fabuleuse Pala d'Oro, du XVe s. ; et plus encore sur les 4 000 m2 de mosaïques - cinq siècles de travail, tout de même - qui ornent la partie supérieure, racontant tout en délicatesse les vies de Marc et Léonard et des histoires évangéliques tandis qu'un Christ Pantocrator domine l'abside de son regard serein et impénétrable.
Le Palais des Doges
Perpendiculairement à la place Saint-Marc s'ouvre la charmante Piazzetta, où deux colonnes - l'une portant le lion ailé, symbole de la Sérénissime, l'autre Théodore, le premier saint patron de la cité - jouent les sentinelles au bord de la lagune. C'est là que la République fit bâtir le palais de ses doges, quintessence du gothique vénitien. Son élégante fragilité vient de ce qu'il appuie sa lourde masse sur les jambes fines de ses galeries ajourées. L'intérieur se décline en salons toujours plus vastes où se réunissaient la Seigneurie (le doge et ses proches conseillers), le Conseil des dix, le Sénat, le Grand Conseil. Ce dernier, le "parlement" de Venise, officiait sous le gigantesque Paradis du Tintoret. Au fond de cette salle, un passage secret conduit à l'escalier des Censeurs, qui grimpe vers la salle du Tribunal criminel, où un étroit couloir mène au pont des Soupirs : cette passerelle couverte délicieusement ouvragée de l'extérieur menait en fait à la prison des Piombi (d'où les soupirs, qui n'étaient pas ceux des jeunes mariés pâmés, publicisés par les agences de voyages, mais bien des prisonniers des Plombs, dont Casanova fut incontestablement le plus célèbre !).
Le célèbre Pont des Soupirs construit au début du XVIIe siècle.
Sculpture à l'angle sud-est. L'ivresse de Noé
La suite bientôt !!
Arrivederci!