LE VIEUX-LYON                                            

Lyon vu de Fourvière

Le Vieux-Lyon (avec la Croix Rousse et une partie de la Presqu'île) est inscrit au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO depuis  décembre 1998.

Le Vieux-Lyon forme le plus vaste ensemble Renaissance de France.

Rue de la Fronde et l' hôtel de Gadagne (Musée historique de Lyon - Musée International de la Marionnette)

Une ballade dans le Vieux-Lyon, c'est une promenade à travers 20 siècles d'Histoire!

  De la Rome antique en partant de Fourvière, ou bien à la Renaissance avec l'ancien cloître Saint Jean et Saint Just ou avec ses maisons typiques de style italien dans les rues du quartier ...tout est beau, tout est à voir et à contempler!

La Tour Rose, 16 rue du Boeuf (Maison du Crible).

La Tour Rose.

   

Cour intérieure, rue du Boeuf.

Rue Saint Jean.

 

Rue Saint-Jean (ou rue du Palais).

Rue de la Bombarde, Maison des Avocats.

   

Façades d'architecture Renaissance.

Cour intérieure d'architecture Renaissance.

Rue des Trois Maries appelée ainsi car c'est une rue où se tenaient des lupanars (= étuve ou maison close).

  

Cathédrale Saint Jean

Commencée au XIIème siècle, la Cathédrale St Jean, appelée aussi Primatiale St Jean (siège du primat des Gaules), est un édifice gothique élevé à partir d'une abside romane. Sa construction s'étale de 1180 à 1440.

Au dessus des trois portails se trouve un premier étage comportant en son centre la grande rosace avec, à sa gauche, une horloge datant de 1394.

Portail de gauche : l'Histoire de Samson, les faits marquants de l'histoire de St Pierre, l'Apocalypse.
Portail central : les Travaux des Douze mois, les signes du Zodiaque, des scènes de la Vie de St Jean-Baptiste, la Genèse.
Portail de droite : la Légende de Théophile, des saints et animaux divers.

  

Basilique de Notre Dame de Fourvière vue de la place Saint Jean.

Lors de la peste de 1648, le prévôt des marchands et les échevins font voeu d'aller chaque année, le 8 septembre, au sanctuaire de Fourvière (édifiée au XVIIème siècle) pour mettre la ville sous la protection de la Vierge. Mais rapidement devenu trop petit pour accueillir tous les pèlerins, la nécessité d'un nouvel édifice s'impose.
Le Cardinal Bonald met sur pied le projet et son successeur l'archevêque Ginoulhiac fait ouvrir le chantier en 1872. La basilique est inaugurée en 1896.

A côté de la basilique, la tour métallique (montée Nicolas de Lange ; ne se visite pas) fut érigée en 1891, imitant la tour Eiffel inaugurée 2 ans plus tôt pour l'Exposition universelle de Paris.

  

Traboules du Vieux-Lyon.

Dès le Moyen Age les maisons s'entassent des quartiers de Saint Jean à Saint Georges. La place étant trop réduite pour permettre des voies transversales, on aménage des passages à l'intérieur des bâtiments.
C'est l'origine des traboules, du latin "trans ambulare" qui signifie "aller au travers", "traverser".

 Lyon possède 320 traboules concentrées dans le Vieux Lyon et sur les pentes de la Croix Rousse. Les premières furent percées par économie de place à la Renaissance. Les traboules de la Croix Rousse servaient au transport des rouleaux de soie.

La traboule du 54, rue Saint-Jean / 27, rue du Boeuf est la plus longue du Vieux Lyon ...

La multiplication et l'élargissement des rues ont peu à peu réduit cette nécessité.


Quel plaisir de partir à la recherche de ses mystérieuses traboules !

Voici quelques adresses :

Les traboules du quartier Saint-Georges :

Les traboules du quartier Saint-Jean :

Les traboules du quartier Saint-Paul :

Entrez dans les traboules !

Vous voulez découvrir d'autres photos des traboules ?

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Montée des Chazeaux, avec en arrière plan, la cathédrale Saint Jean.

Eglise Saint Georges et quai de Saône, vus de la passerelle Saint Georges.

Quai de Saône.

Gnafron et Guignol.

Guignol est un petit artisan canut de condition très modeste, souvent accompagné de son épouse revêche Madelon et de Gnafron, ivrogne invétéré. Ils ont de fréquents démêlés avec les gendarmes.

Le "papa" de Guignol est Laurent Mourguet (1769-1844)), un lyonnais "ouvrier en soie"contraint, au lendemain de la révolution, de se reconvertir en marchand forain, puis arracheur de dents sur la place publique. Pour attirer la clientèle, l'arracheur de dents joue des marionnettes. Laurent Mourguet se met donc à improviser des scènes, avec Polichinelle, puis avec des poupées de son invention. C'est ainsi qu'apparaît Gnafron au début du XIXème siècle, puis Guignol vers 1808. Guignol devient le personnage central du théâtre de marionnettes lyonnais.

Guignol est l'archétype du canut, bon vivant, spirituel, peu cultivé mais plein de bon sens...

Lyon vu d'avion